En premier lieu :
Il convient de préciser ce qu’il est devenu commun d’appeler burnout.
L’épuisement psychique et physique, la distanciation, la dévalorisation de soi et des autres sont les trois axes indicateurs, déclinés en différents symptômes.
La production de ces symptômes, ayant un écho dans le corps, sont alors un rempart contre l’angoisse et l’effondrement psychique menaçant.
Au nombre de ceux-ci, on trouve par exemple les addictions, les troubles des conduites alimentaires, l’irritabilité, la peur, la perturbation des émotions, la perte de confiance conduisant à un isolement parfois majeur.
Avant de parler de psychothérapie, il apparait nécessaire de viser un apaisement rapide des douleurs psychiques en intégrant l’attention corporelle. Il s’agira là d’un préalable à un travail plus approfondi.
Cela implique de bien discerner les objectifs d’une intervention spécifique liée au burnout et symptômes assimilables :
- Rétablir un équilibre psychique et aider à recouvrer un équilibre global afin de se trouver dans les dispositions permettant d’engager ou non un travail ultérieur en profondeur sur les causes ayant conduit ou permis à l’état de souffrance d’arriver.
- Apporter une réponse à la crise et aux souffrances aigües en renforçant aussi les facteurs de protection dont chacun dispose.
- Prévenir la dégradation de la situation en intervenant le plus possible en amont, dès la reconnaissance des signes cliniques.
- Prendre en considération le versant corporel et énergétique (au sens de la pulsion freudienne) de la crise vécue.
Ensuite :
Les objectifs pré-cités serviront d’orientation au travail réalisé en commun.
Pour se faire, le clinicien doit être en mesure d’établir un diagnostic différentiel pertinent au regard d’autres configurations cliniques (dépression, BOP, post-partum, etc.) et de proposer une démarche adaptée à chaque patient, dans le respect des démarches médicales qu’il a ou aurait engagé par ailleurs, a propos desquelles nous n’avons pas à intervenir ; elles demeurent de l’exclusive responsabilité du colloque singulier entre un médecin et son patient.
La méthodologie psychologique suivie s’appuie alors, en plus de la pratique analytique, sur des techniques psychocorporelles permettant au patient de retrouver lui-même des ressources physiques et physiologiques déteriorées par les effets du stress. Il s’agit de techniques respiratoires, de concentration, de méditation, de relaxation et de processus issus de l’ACT (thérapie d’acceptation en d’engagement) dont le but est de développer une flexibilité psychologique et une agilité émotionnelle.
Balisé par une séquence initiale de 3 séances exploratoires, un programme de 8 séances sera co-élaboré avec le patient en fonction des souhaits et possibilités de chacun.
La rigueur professionnelle que nous apportons se fonde sur plus de 20 années d’expérience clinique et sur des formations complémentaires notamment en Medical Medication & Stress Management (certification américaine), yin yoga (certification de professeur) et réflexologie faciale (Dien Chan).
Enfin :
A l’issue de ce programme, le patient pourra par exemple choisir de poursuivre dans une autre voie. Il sera alors dans de meilleures dispositions pour cela.